mercredi 23 mars 2016

Printemps




des croassements
et un envol soudain
la tempête des corneilles


dans Hivernité, Éditions du Glaciel, 2010, p. 35



Photo : © Louise Vachon

mardi 8 mars 2016

José María González de Mendoza


José María González de Mendoza, né à Séville (Espagne) en1893 et décédé à Mexico en1967, a été poète, critique, traducteur et diplomate.

Il quitte l’Espagne et déménage à Mexico en 1910, année de la Révolution mexicaine. Il travaille comme comptable et commence à publier des textes et des poèmes dans diverses revues. En 1923, il se rend en France pour poursuivre ses études au Collège de France et devient correspondant pour le journal El Universal (Mexico). Il retourne au Mexique en 1928.

Il travaillera, par la suite, dans le service diplomatique du Mexique à Paris. Il occupe diverses fonctions liées aux affaires étrangères en Belgique, au Portugal et à Cuba, tout en menant sa carrière littéraire. Il reçoit plusieurs décorations, dont l’Ordre national de la Légion d’honneur de la République française.

Admirateur de José Juan Tablada, ses haïkus sont empreints de simplicité.  En voici quelques-uns :

Mi vida es muda,
ni novia ni amistades…
¡Ah, sí ! La luna.

Ma vie est muette,
sans amis ni petite amie…
Ah oui ! La lune.


Ambición / Ambition :

La gota de agua
Cayendo, cayendo,
Se sueña Niágara.

La goutte de pluie
Qui tombe, qui tombe,
On rêve du Niagara.

Dos paisajes / Deux paysages :

Colinas :
Valles y cimas
¡La vida !

Les collines
Vallées et cimes
La vie !

El rojo acento
De tus labios me llama
Donde me quemo

Le rouge accent
De tes lèvres me nomme
Où je brûle

Quelques haïkus dans : El Rincóndel Haiku.org 
On peut lire également dans Internet un texte (en espagnol) ayant pour titre Los haijines mexicanos 

Photo : © Louise Vachon