Ces mots sont ceux du poète suédois Tomas Tranströmer, né à Stockholm en 1931, prix Nobel de littérature 2011. Poète renommé, il a écrit une quinzaine de recueils et remporté plusieurs distinctions. Dans les années 50, il a été un ami proche du poète et haïkiste américain Robert Bly, ce qui l’a amené vers le haïku. En voici quelques-uns, extraits de La grande énigme, Ed. Le Castor Astral, 2004 :
Renne en plein soleil.
Les mouches cousent et cousent encore
son ombre sur le sol.
Les mouches cousent et cousent encore
son ombre sur le sol.
Mon bonheur s'amplifiait
et les grenouilles chantaient dans les
marais de Poméranie.
et les grenouilles chantaient dans les
marais de Poméranie.
Sur une saillie rocheuse
on voit la fissure du mur des trolls.
Le rêve, un iceberg.
on voit la fissure du mur des trolls.
Le rêve, un iceberg.
Les pensées sont à l'arrêt
comme les carreaux de faïence
de la cour du palais.
comme les carreaux de faïence
de la cour du palais.
À lire : l’article de Roland Halbert dans la revue Ploc¡ d’octobre 2011.
Tout à fait intéressant. Merci.
RépondreSupprimerSortir du rêve ... sans parachute
RépondreSupprimerL’éveil ne peut être que fulgurance ... question ...?
Intéressant poème.. C'était juste comme un rêve. Quand je lisais le poème premier temps, je viens de me souvenir de mon rêve aussi.
RépondreSupprimersaut en parachute toulouse