Psychothérapeute, professeure émérite de l’université de
Nice et connue surtout pour ses travaux sur la psychogénéalogie, Anne Ancelin
Schützenberger signe ici un petit livre sans prétention.
À 95 ans – elle est née en 1919 à Moscou – elle nous redit
la joie de vivre pleinement et la nécessité de profiter de chaque instant. Comment
trouver, garder et développer sa vitalité tout en donnant le moins de prise possible
aux émotions négatives ? Mme Ancelin Schützenberger est formelle : il
faut se faire au moins quatre plaisirs par jour « comme s’ils étaient
prescrits par une ordonnance médicale ». À son âge, elle n’a pas la
naïveté de croire que la vie n’est que béatitude. Elle n’a pas eu la vie facile
par moments, elle qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, fut sauvée in extremis par le Débarquement et le
rappel des troupes nazies vers la Normandie. Sa vie a souvent tenu à peu de
choses. « Le bonheur importe peu, ce qui compte, c’est de vivre pleinement.
Alors seulement, la vie devient intéressante. Sans qu’on soit forcément heureux,
chaque instant s’emplit de passion. »
Ne pas se faire de souci pour rien. Accepter les choses
comme elles sont. Écouter le hasard. Flairer les choses invisibles.
Inspirant pour les amateurs du moment présent.
Ne pas oublier le monde
tel qu’il est, ou tel qu’il devient.
Courir avec le vent.
Sauter dans le train en
marche.
Avoir du flair – oui, du
flair.
Et y croire.
Référence : Anne Ancelin Schützenberger, Ici et maintenant, vivons pleinement.
Paris, Payot, 2013. 87 p.
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