« Dans ce pays, on peut comprendre toute la parfaite beauté des haï-kaï que nous ont légués les poètes d’Extrême-Orient. Ces gens ne se laissaient pas enivrer par la nature; ils gardaient toute la fraîcheur d’esprit des enfants. Ils décrivaient ce qu’ils voyaient sans artifice ni procédés. (…) Un véritable haï-kaï doit être simple comme la soupe (en anglais, Kerouac dit : « as simple as porridge ») et cependant avoir la saveur de la réalité. Le plus beau des haï-kaï est probablement celui-ci :
Le moineau sautille
sur la terrasse,
Il a les pattes
mouillées.
Référence : Jack Kerouac, Les clochards célestes (The Dharma Bums). Paris, Gallimard, 1963. Collection Folio 565, p. 94-95.
Merci, c'est une belle suggestion de lecture. Je vais le trouver et le lire ce livre de Kirouac.
RépondreSupprimerUn beau titre poétique qui donne envie d'ouvrir le livre !
RépondreSupprimerSi cela vous dit ... Mon nouveau blog : haiku-tanka des Saisons Humaines
Amicalement
Merci, Line et Yanis, pour vos commentaires.
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