Dans le bref essai,
fort intéressant, de Jean-François Poupart, Lire
la poésie, on peut lire ceci :
(…) Le XIXe
siècle inventera aussi de nouvelles formes : le pantoum, emprunté au
malais, le poème en prose et le vers libre, vraisemblablement inventé par
Arthur Rimbaud dans deux poèmes des Illuminations :
Mouvement et Marine, poèmes aquatiques, justement. Le XXe siècle n’est pas en
reste, bien que, selon moi, seulement deux formes « nouvelles »
furent proposées, soit le calligramme d’Apollinaire (il inventa le nom mais « La
dive bouteille » de Rabelais serait le premier de cette forme) et le haïku
japonais, dont l’imitation française ne respecta que rarement la règle
originale fondée sur une suite de trois vers de cinq, sept puis cinq syllabes.
Les autres inventions formelles sont du domaine de l’expérimentation :
poésie blanche, poésie noire, interaction avec d’autres formes d’art, musique,
peinture, happening, slam, performance, Web, etc.
Source : Jean-Marie
Poupart, Lire la poésie, Montréal, Poètes
de brousse, 2018, pp. 48-49.
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